Rimbaud,
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de guerre circassien
Rimbaud emprunte donc avant tout un moule, et surtout il indique par le détournement explicite du titre l'intention polémique qui est la sienne : donner aux Parnassiens une leçon de "poésie objective" (selon la formule qu'il emploie dans la lettre à Demeny, dite "lettre du voyant", où le poème était inclus) en substituant à l'exotisme superficiel du poème de Coppée un discours d'actualité, satirique et engagé, contre le gouvernement de Versailles. "En partant de l'idée de Coppée, écrit Wetzel, (la coïncidence du printemps avec la reprise des hostilités en temps de guerre) Rimbaud utilise cette idée pour prendre parti, pour s'engager du côté des communards" (p.83). Ce faisant, il critique à travers Coppée la poésie exclusivement artiste prônée par les Parnassiens, de la même façon qu'il s'en prend à la poésie sentimentale ou "subjective" dans Mes Petites amoureuses ou Le Cœur supplicié.
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Chant de guerre circassien Du
Volga, sur leurs bidets grêles, Les
neiges ont fini leurs fontes, Que
le plus vieux chef du Caucase Qu'on
ait le cheval qui se cabre Laissons
les granges et les forges. Que celles-là que nous aimons Aussi
bien que nous sont jalouses Adieu,
femmes qui serez veuves ; Au
lieu de filer et de coudre, (Le Reliquaire - Poèmes divers, 1866) |