Rimbaud, le poète / Accueil > Florilège des sources > Promenades d'hiver |
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C'est Jean Reymond, auteur d'un ouvrage sur Albert Glatigny (Droz, 1936) qui a le premier signalé l'emprunt de Rimbaud à l'auteur des Flèches d'or (il emploie même le mot de "plagiat") dans À la Musique. Steve Murphy, dans ses Stratégies de Rimbaud (2004) note cependant l'originalité de la réécriture : "L'hypertexte rimbaldien constitue une sorte d'expansion (mais déformante) de l'hypotexte de Glatigny, au sens purement quantitatif (36 vers au lieu de 16), mais aussi au sens rhétorique, partant d'une armature syntaxique analogue". L'auteur montre que Rimbaud fournit une description plus acerbe, accentuant les traits caricaturaux dans l'évocation des bourgeois, et faisant apparaître des tensions à l'intérieur de la collectivité. |
Promenades d'hiver
À Albéric second. Dimanche
: le soleil, dont les pâles rayons
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