"Oui
c'est un vice que j'ai..."
Esquisse de Mauvais sang
(sections 4 et 8).
Autographe. Non daté.
Voir ci-dessus.
1 - remarche
(ou marche)
: en surcharge, à la place de "reprend". 2 - les : en surcharge, à la place de "ses". 3 -
a poussé : dans l'interligne, à la place de
"monte", biffé. 4 - terre : en surcharge, à la place de "bas".
5 - C'est dit,
− :
ajouté dans
l'interligne, probablement pour être inséré après "donc".
6 - [..] : mot illisible.
7 - [mon dégoût(?) et mes trahisons supérieures et ?]
: syntagme partiellement indéchiffrable ajouté dans l'interligne.
8 - les coups :
ajouté dans l'interligne.
9 - et des sens dispersés : en surcharge, par dessus un groupe de mots illisible.
10 - À quel
démon me
(louer) : on lit dans l'interligne "je suis à" (louer) sans que la leçon précédente soit biffée.
11 - Quelle : on lit un "à" sous ou sur le "Q" de
"Quelle".
12 - éviter :
semble surchargé par un mot illisible ("souffrir" ?).
13 - la stupide justice. de la mort : "la stupide
justice." semble remplacer "la main (biffé) bruta
(surcharge "stupide" ; la dernière syllabe manque) de la
mort (qui n'a pas été biffé)".
14 - les : en surcharge, à la place de "ma".
15 - [...] : mot illisible ("aujourd'hui" ?).
16 - aux : en surcharge, à la place de "dans
les".
17 - la dure vie : semble avoir été ajouté dans
l'indentation de l'alinéa.
18 - [...] : illisible ("Je ne vieillirai pas" ?)
19 - dangers : surcharge un mot illisible
(terreurs ?)
20 - O mon abnégation, o ma charité inouïes : Rimbaud a d'abord écrit : "A quoi servent mon abnégation
et ma charité inouïes mai " puis a biffé le verbe et
les connecteurs logiques pour obtenir une phrase nominale, en remplaçant les éléments supprimés par les interjections.
21 - je suis bête : devant "je", un "que", biffé.
22 - la : on voit très distinctement "les", semble-t-il, corrigé en "la" ; "punitions" est au pluriel.
23 - gronde : en surcharge, par dessus un mot illisible ("brule" ?).
24 - Où va-t-on : en surcharge, par dessus "Sais-je où je vais".
25 - avancent : après ce mot, on lit "remuent", biffé.
26 - les autels, les armes : les "s" de pluriel sont absents ou peu marqués.
27 - Qu'on me : en surcharge, par dessus un mot illisible.
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Oui c'est un vice
que j'ai, qui s'arrête et qui remarche1 avec
moi, et, ma poitrine ouverte, je verrais
un horrible cœur infirme. Dans mon enfance, j'entends les2 racines de
souffrance jetée à mon flanc ; aujourd'hui elle a poussé3 au ciel,
elle est bien plus forte que moi, elle me bat, me traîne, me jette à
terre4. Donc [C'est dit,
−]5 renier la joie, éviter le devoir,
ne pas [...]6 au monde [mon dégoût(?) et mes trahisons
supérieures et ?]7,
la dernière innocence, la dernière timidité. Allons. la marche ! le désert. le fardeau. les coups8. le malheur. l'ennui. la colère.
— l'enfer, la
science et les délices de l'esprit et des sens dispersés9. À quel démon me10 louer ? Quelle bête
faut-il adorer ? Dans quel sang faut-il marcher ? Quels cris faut-il
pousser ? Quel mensonge faut-il soutenir ? Quelle11 sainte image faut-il
attaquer quels cœurs faut-il briser ? Plutôt, éviter12 la
stupide justice. de
la mort13, j'entendrais les14 complaintes
chantée [...]15 aux16 marchés.
Point de popularité. la dure
vie.17 l'abrutissement pur, — et puis soulever d'un poing séché le
couvercle du cercueil, s'asseoir et s'étouffer. [...]18 pas de vieillesse.
Point de dangers19, la terreur n'est pas française.
Ah ! Je suis tellement délaissé, que
j'offre à n'importe quelle divine image des élans vers la
perfection. Autre marché grotesque. O mon abnégation, o ma charité inouïes20. De profundis,
domine ! je suis bête21 ? Assez. Voici la22 punitions ! Plus à
parler d'innocence. En marche. Oh ! les reins se déplantent, le cœur
gronde23, la poitrine brule, la tête est battue, la nuit roule dans
les yeux, au Soleil. Où va-t-on,24 à la bataille ? Ah ! mon ami ! ma sale jeunesse ! Va...,
va, les autres avancent25 les autels, les armes26.
Oh ! oh. C'est la faiblesse, c'est la
bêtise, moi ! Allons, feu sur moi. Ou je me rends !
Qu'on me27 blesse, je me jette à plat ventre, foulé aux pieds des
chevaux Ah !... Je m'y habituerai. Ah ça, je mènerais la vie française,
et je suivrais le sentier de l'honneur.
Sommaire
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Esquisse de Nuit de l'enfer.
Autographe. Non daté. Voir ci-dessus.
1 - gorgée :
surcharge "verre".
2 - Va démon : "va diable, va Satan" biffé.
3 - comme il faut : dans l'interligne, au-dessus de "bien",
biffé.
4 - conversion : remplace "salut" biffé.
5 - C'était des milliers : remplace "Dès que" biffé,
"[C'était] l'apparition" biffé.
6 - d'opéras : surcharge "de femmes".
7 - C'est : surcharge "Recommence"
8 - l’abêtissement : remplace "la vie bestiale", biffé.
Après ce mot, toute une ligne ajoutée en interligne paraît biffée : "le
malheur, mon malheur et celui des autres, ce qui m'importe peu".
9 - Je reconnais : R. avait d'abord écrit "je reconnais bien"
("bien" biffé).
10 - Un : surcharge "quand"
11 - est damné : R. avait d'abord écrit "est bien damné" ("bien"
biffé).
12 - Je me crois en enfer donc j’y suis : ajouté dans
l'interligne.
13 - la honte : surcharge "le doute"
14 - à côté de moi : surcharge "qu'on me"
15 - faux : surcharge "maudits"
16 - Alors les poètes sont damnés. Non ce n’est pas cela. :
ajouté dans l'interligne.
17 - C'est : remplace "Tais-toi", biffé.
18 - Oh ! : surcharge "Et Dieu".
19 - Le diable : surcharge "Satan"
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Fausse conversion
Jour de malheur ! J’ai
avalé une fameuse gorgée1 de poison. La rage du désespoir
m’emporte contre tout, la nature, les objets, moi, que je veux déchirer.
Trois fois béni soit le conseil qui m’est arrivé. Les entrailles me brûlent,
la violence du venin tord mes membres, me rend difforme, je meurs de soif.
J’étouffe. Je ne puis crier. C’est l’enfer, l’éternité de la peine. Voilà
comme le feu se relève. Va démon2, attise-le. Je brûle comme il
faut3. C’est un bel et bon enfer.
J’avais entrevu la conversion4, le bien, le
bonheur, le Salut. Puis-je décrire la vision, on n’est pas poète en enfer.
C’était5 des milliers d’opéras6 charmants, un
admirable concert spirituel, la force et la paix, les nobles ambitions, que
sais-je !
Ah ! les nobles ambitions ! ma haine. C’est7
l’existence enragée ; la colère dans le sang, l’abêtissement8, et
c’est encore la vie ! Si la damnation est éternelle. C’est l’exécution des
lois religieuses, pourquoi a-t-on semé une foi pareille dans mon esprit. Mes
parents ont fait mon malheur, et le leur, ce qui m’importe peu. On a abusé
de mon innocence. Oh ! l’idée du baptême. Il y en a qui ont vécu mal, qui
vivent mal, et qui ne sentent rien ! C’est mon baptême et ma faiblesse dont
je suis esclave. C’est la vie encore ! Plus tard, les délices de la
damnation seront plus profondes. Je reconnais9 la damnation. Un10
homme qui veut se mutiler est damné11 n’est-ce pas. Je me crois
en enfer donc j’y suis.12 Un crime, vite, que je tombe au néant,
par la loi des hommes.
Tais-toi mais tais-toi ! C’est la honte13 et
le reproche à côté de moi14 ; c’est Satan qui me dit que son feu est ignoble,
idiot ; et que ma colère est affreusement laide. Assez. Tais-toi ! ce sont
des erreurs qu’on me souffle à l’oreille, les magies, les alchimies,
les mysticismes, les parfums faux15, les musiques naïves. C’est Satan qui se
charge de cela. Alors les poètes sont damnés. Non ce n’est pas cela.
Et dire que je tiens la vérité. Que j’ai un
jugement sain et arrêté sur toute chose, que je suis tout prêt pour la
perfection. C’est17 l’orgueil ! à présent. Je ne suis qu’un bonhomme en
bois, la peau de ma tête se dessèche. Oh !18 mon Dieu ! mon Dieu. J’ai peur,
pitié. Ah ! j’ai soif, ô mon enfance, mon village, les prés, le lac ! et la
grève, le clair de lune quand le clocher sonnait douze. Le diable19 est au
clocher. Que je deviens bête. Ô Marie, sainte vierge, faux sentiment, fausse
prière.
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"Enfin mon esprit
devint..."
Esquisse d'Alchimie du verbe
(fin du chapitre).
Autographe. Non daté. Voir ci-dessus.
Le texte occupe le recto et le
verso d'un même feuillet. Le feuillet est endommagé : l'un des coins
supérieurs est déchiré. Les six premières lignes (au demeurant largement
biffées sur la partie recto) sont réduites de la moitié de leur longueur.
Les crochets […] indiquent l'emplacement de ces lacunes et de quelques
fragments illisibles, ailleurs dans le texte.
RECTO
1 - de : Les mots
suivants "Londres ou de Pékin ou Ber" sont biffés.
2 - qui disparaisse : suite indéchiffrable et biffée.
3 - des : suivi de "petit" biffé et surmonté du mot "fournaise"
dans l'interligne.
4 - J'aurais voulu : suivi de "le désert orageux de ma campagne"
biffé.
5 - m'offrais au : surcharge "priais le soleil".
6 - s'il reste : surcharge "si tu as encore".
7 - remparts : surcharge "créneaux".
8 - monceau(x) : surcharge "mottes".
9 - Que les : suivi de "araignées" biffé et de mots illisibles
biffés.
10 - Je : plusieurs phrases ou amorces de phrases biffées "Je
portais des vêtements de toile", "Je me".
11 - Le souverain : surcharge "soleil".
12 - donnait : au-dessus de "descendait vers" biffé.
13 - une : surcharge "la".
14 - et dissous en un rayon : surcharge "qui va se fondre au
Soleil" biffé.
15 - les innocents des limbes : lecture conjecturale, illisible,
ce groupe de mots vient après plusieurs autres groups biffés, "foule(s),
succession (de) petits corps blancs". Il est suivi d'une phrase
entièrement biffée : "l’araignée faisait l’ombre romantique envahie par
l’aube opale".
16 - Je m’éloignais : suivi de "du contact" biffé.
17 - de l'écrire : surcharge "que j'essay"
18 - De joie : remplace "Et pour comble de joie" biffé.
19 - C’était ma vie éternelle : remplace "À cette période,
c'était" biffé.
20 - la Providence : Rimbaud ajoute dans l'interligne, au-dessus
de Providence, "les lois du monde, l’essence".
21 - vis : surcharge "mis"
22 - fatalité : surcharge "loi de b"
23 - l'action n'était qu'une façon : suivi de "instinctive",
biffé ; surmonté, dans l'interligne, de "pas la vie mauvaise".
24 - une satiété de vie : remplace "la vie" biffé.
25 - au hasard sinistre et doux, énervement, errement. :
précédant ces mots, un début de phrase est biffé : "Seulement moi, je
laissais + un mot indéchiffrable".
VERSO
26 - Je pourrais les
redire tous et d'autres : ajouté dans l'interligne après "enfermée".
27 - Je sais le système : ajouté dans l'interligne en dessous de
"et d'autres".
28 - Je n’éprouvais plus rien. : suivi de "les hallucinations
tourbillonnaient" biffé.
29 - n’essaierais : remplacé (?) dans l'interligne par "ne
voudrais" mais non biffé.
30 - ma santé fut menacée : semble remplacer "ma santé
s'ébranla", ce dernier mot biffé, mais une troisième formulation se
dessine en interligne : "je crus [ma santé menacée ?]"
31 - plus vives, : suivi de "plus épouvantes" biffé.
32 - venait : surcharge "plus".
33 - levé : ajouté dans l'interligne.
34 - les plus tristes, égaré : ajouté dans l'interligne, à
insérer apparemment entre "continuais les rêves" et "partout".
35 - trépas : au-dessus de "mort" biffé.
36 - patrie : surcharge "parmi".
37 - toute l'âme : suivi de "sur une embarcation" biffé.
38 - après une route de dangers,
après avoir laissé presque toute l’âme aux épouvantes : R. semble
avoir hésité entre les deux propositions introduites par "après", sans
en biffer aucune.
39 - je fermai mon cerveau : ajouté dans l'interligne.
40 - Je voulus reconnaître là : au-dessous de "je rappelai"
biffé.
41 - bonhomme de peu, isoler les principes, : ajout énigmatique
dans l'interligne.
42 - éclairée : dans l'interligne, au dessus de "lumineuse", sans
que soit clair celui des deux mots que R. a voulu biffer.
43 - me laver d’une
souillure : remplace "me laver de ces aberrations" biffé.
44 - féeries : surcharge "magies"
45 - ma fatalité : "mon remords" a été ajouté dans l'interligne,
avant "ma fatalité", et biffé.
46 - Quoique le monde me parût très nouveau, à moi qui avais levé toutes les
impressions possibles : tout ce début de paragraphe est biffé.
47 - immense : après "immense" un membre de phrase énigmatique,
biffé : "énervait même après que me devrais".
48 - bien réellement : au-dessous de "seulement" biffé.
49 - ad matutinum : surcharge "ad diluculum"
50 - au Christus venit : dans l'interligne, au-dessus de "quand
pour les hommes forts le Christ vient", biffé.
51 - Bonr : lire "Bonheur"
52 - Si faible, je ne me crus plus supportable dans
la société, qu’à force de bienveill. : lire "bienveillance, phrase ajoutée
dans l'interligne.
53 - Quel malheur, pitié : ajouté dans l'interligne.
54 - je : surcharge "enfin".
55 - Nos poètes : R. a biffé "grands" dans "Nos grands poètes".
"Nos" surcharge "Les".
56 - bont : lire "bonté".
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RECTO
Enfin mon esprit devint […] de1 […] qui disparaisse2
[…] de réjouissance populaire. Voilà […] des3 […] J’aurais voulu4
J’adorai les boissons tiédies, les boutiques fanées,
les vergers brûlés. Je restais de longues heures la langue pendante, comme les
bêtes harassées, je me traînais dans les ruelles puantes, et, les yeux fermés,
je m’offrais au5 Dieu de feu, qu’il me renversât. Général, roi,
disais-je, s’il reste6 un vieux canon sur tes remparts7
qui dégringolent, bombarde les hommes avec des monceaux8 de terre
sèche. Aux glaces des magasins splendides ! Dans les salons frais ! Que les9
Fais manger sa poussière à la ville ! Oxyde des gargouilles. A
l’heure emplis les boudoirs de sable brûlant de rubis. Je10 cassais des pierres sur des routes balayées
toujours. Le souverain11 donnait12 une13 merde,
dans la vallée, au centre de la terre, le moucheron enivré à la pissotière de
l’auberge isolée, amoureux de la bourrache, et dissous en un rayon14.
Faim*
Je réfléchis au bonheur des bêtes ; les
chenilles étaient les innocents des limbes15 : la punaise brune personne attendait qu’on passionne. Heureuse la taupe, sommeil
de toute la Virginité !
Je m’éloignais16 du contact. Étonnante virginité
de l’écrire17 avec une espèce de romance.
*Chanson de la plus haute tour.
Je crus avoir trouvé raison et bonheur.
J’écartais le ciel, l’azur, qui est du noir, et je vivais, étincelle d’or de la
lumière nature. C’était très sérieux. J’exprimai bêtement
*Éternité
De joie18, je devins un opéra fabuleux.
*Âge d’or.
C’était ma vie éternelle19, non écrite, non chantée, — quelque chose comme la
Providence20 à laquelle on croit et qui ne chante
pas.
Après ces nobles minutes, stupidité complète.
Je vis21 une fatalité22 de bonheur dans tous les êtres : l’action n’était qu’une
façon23 de gâcher une satiété de vie24 : au hasard sinistre et doux, énervement, errement25. La morale était la faiblesse de la cervelle.
VERSO
[…] êtres et
toutes choses m’apparaissent […] d’autres vies autour d’elles. Ce monsieur […]
un ange. Cette famille n’est pas […]. Avec plusieurs hommes […] moment d’une
de leurs autres vies […] plus de principes. Pas un des sophismes […] la
folie enfermée. Je pourrais les redire tous et d’autres26, et bien d’autres, et
d’autres. Je sais le système27. Je n’éprouvais plus rien.28
Mais maintenant, je n’essaierais29 pas de me
faire écouter.
Un mois de cet exercice : ma santé fut menacée30.
J’avais bien autre chose à faire que de vivre. Les hallucinations étant plus
vives,31 la terreur venait32 ! Je faisais des sommeils de plusieurs jours, et, levé33,
continuais les rêves les plus tristes, égaré34 partout.
* Mémoire.
Je me trouvais mûr pour le trépas35 et ma
faiblesse me tirait jusqu’aux confins du monde et de la vie, où le tourbillon
dans la Cimmérie noire ; patrie36 des morts, où un grand […] après une route de dangers,
après avoir laissé presque toute l’âme37 aux épouvantes38.
*Confins du monde
Je voyageai un peu. J’allai au nord : je fermai
mon cerveau39. Je voulus reconnaître là40 toutes mes odeurs féodales, bergères,
sources sauvages. J’aimais la mer, bonhomme de peu, isoler les principes,41
l’anneau magique dans l’eau éclairée42 comme si elle dût me laver d’une
souillure43, je voyais la croix consolante. J’avais été damné par l’arc-en-ciel et
les féeries44 magies religieuses ; et pour le Bonheur, ma fatalité45, mon ver, et qui
Quoique le monde me parût très nouveau, à moi qui avais levé toutes les
impressions possibles46 : faisant ma vie trop immense47 pour aimer bien réellement48
la force et la beauté.
Dans les plus grandes villes, à l’aube, ad
matutinum49, au Christus venit50, sa
dent, douce à la mort, m’avertissait avec le chant du coq.
*Bonr.51
Si faible, je ne me crus plus supportable dans
la société, qu’à force de bienveill.52 Quel malheur, pitié.53 Quel cloître possible pour ce beau
dégoût ? Tout cela s’est passé peu à peu.
Je hais maintenant les élans mystiques et les
bizarreries de style.
Maintenant je54 puis dire que l’art est une
sottise. Nos poètes55 art aussi facile : l’art est une sottise.
Salut à la bont.56
|