Le temps de la Commune (janvier-mai 1871) | ||
Arthur
avec les cheveux longs, en 1871,
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février-10 mars. Séjour d'Arthur à Paris où il visite les
librairies et cherche à prendre contact avec certains milieux
journalistiques et littéraires. La chronique (ou la légende ?)
rapporte qu'il serait rentré à Charleville à pied.
1er mars. Les troupes allemandes défilent dans Paris. 18 mars. Début de l'insurrection du peuple de Paris. 7 avril. Les Versaillais bombardent Neuilly. 12 avril. Réouverture du collège de Charleville (retardée de plusieurs mois par la guerre). Arthur ne reprend pas ses études. Il a trouvé un emploi au Progrès des Ardennes qu'il n'occupera que cinq jours, le journal ayant été suspendu dès le 17 avril. 17 avril. Lettre à Demeny. Rimbaud y rend compte de son précédent séjour à Paris. 17 avril-13 mai. Rimbaud s'est peut-être rendu à Paris pendant cette période. Les historiens discutent encore pour savoir si le jeune poète a pu réellement s'engager dans la Garde nationale et/ou participer à la Commune, comme il a été dit (Delahaye, Nouveau, Verlaine l'ont soutenu). Rien n'est sûr. 13 mai. Depuis Charleville, Rimbaud adresse une lettre à Georges Izambard (première des lettres dites "du voyant"). Il y exprime clairement sa solidarité avec le mouvement insurrectionnel et y ébauche un "art poétique". 15 mai. Nouvelle lettre dans l'esprit de la précédente, mais beaucoup plus développée et adressée à Paul Demeny. 21-28 mai. Les Versaillais pénètrent dans Paris. C'est la "Semaine sanglante". |
Sommaire |
Suite / À nous deux, Paris ! |
"Les choses du jour étaient Le Mot
d'ordre et les fantaisies, admirables, de Vallès
et de Vermersch au Cri du Peuple." Rimbaud à Demeny,
lettre du 17
avril 1871.
Source :
http://www.bookine.net/vallesbio.htm