Arthur Rimbaud, le poète / Accueil > Anthologie commentée / Sommaire > Mauvais sang (section 4) |
Mauvais sang, Une saison en
enfer, avril-août 1873.
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section 1
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On ne part pas.
— Reprenons les chemins d'ici, chargé de mon vice, le
vice qui a poussé ses racines de souffrance à mon côté, dès l'âge de
raison — qui monte au ciel, me bat, me renverse, me traîne. __________ |
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Faisant transition
avec la section 3, le
premier paragraphe commence par poser l'inutilité du départ et, de façon plus générale,
l'impossibilité d'échapper à son destin,
à son "vice". De quel "vice" s'agit-il ? Le lecteur doit-il voir dans la phrase initiale du second
paragraphe (La dernière innocence et la dernière timidité) une
réponse à cette légitime question ? Sans doute, bien
que la chose ne soit pas aussi clairement "dite" que le poète le
déclare (C'est dit). Rimbaud semble s'avouer trop naïf (la
dernière innocence), trop sensible
(timidité), il avoue de la lâcheté (cf. le mot trahisons), des
dégoûts, ce qui n'infirme pas nécessairement les gloses
sexuelles plus précises (l'homosexualité, l'onanisme) que certains
critiques ont avancées. Ce sentiment d'insuffisance et de faiblesse est confirmé a
contrario dans la
section 5 par l'obsession de la "force" qui s'y fait jour (Faiblesse
ou force ? Te voilà, c'est la force !). |