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Lexique des termes littéraires 

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Rimbaud, le poète (accueil)  > Glossaire stylistique

Alinéa
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ASYNDÈTE
CÉSURE

CHANSON

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ELLIPSE
Facule discursive

JEU DE MOTS

HYPALLAGE

HYPERBOLE
HYPOTYPOSE
INCIDENTE

M
étaphore
MÉTONYMIE

OXYMORE
PARAGRAPHE
PARALLÉLISME
Parataxe
PARODIE
Pastiche
POÈME EN PROSE

Pointe
Polysyndète
PRÉPOSITION

RIME
RIME CONSONANTIQUE
RYTHME (PROSE)
SONNET
STYLE ORAL
SYNECDOQUE
SYNESTHÉSIE
TIRET
VERS
VERS LIBRE
Verset

ZEUGMA

JEU DE MOTS : "Procédé linguistique se fondant sur la ressemblance phonique des mots indépendamment de leur graphie et visant à amuser l'auditoire par l'équivoque qu'il engendre." (Trésor de la langue française informatisé). 
     On englobe généralement sous cette désignation un peu vague diverses techniques de création verbale. La rhétorique s'efforce de les identifier et de les classer.

Quelques définitions :

Calembour
:
Jeu sur l'homophonie. "Jeu de mots fondé sur des mots se ressemblant par le son, différents par le sens." (Bernard Dupriez, Gradus, Dictionnaire des procédés littéraires, 10/18, 1989).
Hugo, dans "Booz endormi", pour rimer avec "demandait" invente la ville de "Jérimadeth" (J'ai rime à "-dait"). Voir d'autres exemples ci-dessous, à : "équivoque".
Syllepse
:
Jeu sur la polysémie. "Figure par laquelle un mot est employé à la fois au propre et au figuré" (Littré) : « Cette cantatrice qui se donne de grands airs ! ».
À-peu-près :
Jeu sur la paronymie. Double-sens obtenu par un léger déplacement d'un ou deux phonèmes dans un mot ou une expression courante. L'humoriste Coluche, par exemple, fut candidat aux "érections pestilentielles" en 1981. Il souhaitait devenir "résident de la république" pour développer les "sévices publics".
Équivoque :
synonyme de calembour, mais défini plus particulièrement par certains auteurs comme "une ambiguïté de grande extension" (Gradus) : "Par une modification graphique, ou autre, on introduit dans une phrase qui avait déjà un sens complet, un deuxième sens, distinct et complet, lui aussi (ou presque)" (ibid.) On prête à Louis XVIII, sur son lit de mort, cette équivoque adressée à ses médecins : "
Allons ! Finissons-en, Charles attend !" (charlatans ; Charles = Charles X, son successeur). Celle-ci est fameuse mais involontaire (c'est un kakemphaton) : "Vous me connoissez mal : la même ardeur me brûle, / Et le désir s'accroît quand l'effet se recule" (Corneille, Polyeucte, I, 1, v.41-42).
Mot-valise
:
Consiste à amalgamer deux mots sur la base d'une analogie phonétique partielle. Le principe de construction consiste à juxtaposer la partie initiale d'un mot et la partie finale d'un autre, mais on note souvent, en outre, la présence d'homophonies entre les mots utilisés. Exemples : étern-ité + nullité = "éternullité" (Jules Laforgue); français + anglais = franglais (exemple donné par le Petit Larousse 1996). Fragnol, portugnol, ..."marchent" moins bien. On dit aussi : "bloconyme", "collage verbal" ...
Distique holorime :
Équivoque sonore portant sur deux vers consécutifs (même chaîne phonique / graphies et sens différents). Exemple : "Dans ces meubles laqués, rideaux et dais moroses / Danse, aime, bleu laquais, ris d'oser des mots roses" (Charles Cros). Exemple donné par Morier, Dictionnaire de poétique et de rhétorique, PUF, 1961.
Rime équivoquée :
En poésie, rime fondée sur un calembour (les mots à la rime sont différents mais homophones) : "
la rose : l'arrose" dans "Mignonne allons voir si la rose...", de Ronsard.
Locution détournée :
Modification d'une locution d'usage courant pour en détourner le sens. On fait subir à l'un (au moins) de ses termes une modification graphique et sémantique, en respectant à-peu-près la structure syntaxique et phonétique de l'ensemble : "
Partir, c'est crever un pneu" (Coluche).

 

 

"PARDON DU JEU DE MOTS" 

 

     La critique rimbaldienne a tendance à voir des jeux de mots partout : Robert Faurisson entend "Vois elles" derrière Voyelles; Michael Riffaterre devine "Mes moires" dans Mémoire; et pour interpréter la "source de soie" de Nocturne Vulgaire, André Thisse propose "source de soi" tandis qu'André Guyaux tient pour "source de joie" ! À travers "l'essaim blanc des rêves indistincts", Christophe Bataillé (op. cit.) aperçoit les seins blancs des "Chercheuses de poux" dans lesquelles Catherine Fromilhague décelait des "chercheuses d'époux" ! Quant à Jean-Luc Steinmetz, il tient pour "manifeste" qu'il faut entendre le mot "cul" au début du troisième vers de ce premier quatrain des Sœurs de charité

Le jeune homme dont l'œil est brillant, la peau brune,
Le beau corps de vingt ans qui devrait aller nu,
Et qu'eût, le front cerclé de cuivre, sous la lune
Adoré, dans la Perse, un Génie inconnu, [...]

   Et il n'y a là qu'un petit aperçu des délires du rimbaldisme, qu'il serait trop facile, et peut-être un peu malhonnête, de prolonger à l'infini. 

   Car, après tout, on ne prête qu'aux riches ! Petit florilège ...

    " C'est faux de dire : Je pense : on devrait dire : On me pense. Pardon du jeu de mots." (Lettre à Izambard, dite "du voyant").

     Ça commence mal : où est le jeu de mots, là-dedans ? La critique, après Izambard lui-même dans ses souvenirs sur Rimbaud, jure qu'il s'agit d'un calembour sur les verbes homophones "penser" et "panser". Quel serait le sens d'une telle équivoque dans le contexte? Le seul écart visible par rapport à la norme, dans ce passage, c'est le remplacement de "je" par le pronom indéfini "on" et sa transformation en complément d'objet direct du verbe penser ("me"). Opération insolite qui fait du "moi", dans la création poétique, l'objet passif de l'inspiration (Un autre parle à travers moi : l' "âme universelle", la langue, l'inconscient personnel ou collectif... ? "Je est un autre"). On est plutôt dans la technique de la "locution déviée" (voir infra) que dans celle du calembour. C'est peut-être tout simplement cette technique (très rimbaldienne) qui est désignée ici comme "jeu de mots". 

     Plusieurs opinent de même que dans la fameuse formule : 

     "Il s'agit d'arriver à l'inconnu par le dérèglement de tous les sens."

     il convient d'entendre le mot "sens" dans sa double acception physiologique (sens de la vue, de l'ouïe, etc.) et linguistique (sens des mots). Ce serait donc aussi un calembour. Plus évidente, dans la même lettre, me paraît être la syllepse se dissimulant dans ce pluriel insolite : 

     "Vous faites partie des corps enseignants ; vous roulez dans la bonne ornière." (ibid.)

     La simple utilisation du pluriel permet de faire entendre derrière le sens figuré du mot "corps" (= corporation) le sens anatomique et premier de ce mot. De là à suggérer qu'Izambard s'est fait professeur dans un but alimentaire, qu'il "roule dans la bonne ornière", pour nourrir son "corps" d'enseignant, il n'y a qu'un pas. Se reporter à la page de ce site consacrée aux Lettres du voyant.

     Puisque nous avons commencé par la correspondance, signalons le mot-valise ("patrouillotisme"), emprunté à Rivarol semble-t-il, que Rimbaud offre à Izambard dans sa lettre du 25 août 1870 (on est en pleine guerre et les autorités de Charleville ont formé des "patrouilles" pour surveiller la ville, des milices) :

     "C'est épatant comme ça a du chien, les notaires, les vitriers, les percepteurs, les menuisiers et tous les ventres, qui, chassepot au cœur, font du patrouillotisme aux portes de Mézières ; ma patrie se lève !... Moi j'aime mieux la voir assise : ne remuez pas les bottes ! c'est mon principe."

     On en trouve aussi deux spécimen, du genre graveleux, dans la lettre à Ernest Delahaye de mai 1873, dite "Laïtou" : "Je n'ai rien de plus à te dire, la contemplostate de la Nature m'absorculant tout entier".

*****

     Mais c'est dans ses œuvres polissonnes que notre "prodigieux linguiste" (dixit Verlaine) déchaîne sa verve. Dans leur article : Les zolismes de Rimbaud (op. cit.) Marc Ascione et Jean-Pierre Chambon ont éclairé d'une façon très convaincante ce versant peu fréquenté et peu fréquentable de la production rimbaldienne. C'est à ces auteurs que nous empruntons les exemples qui suivent. 

     Il ne fait aucun doute pour eux, par exemple, que le mot "remembrances" (Remembrances du vieillard idiot, poème de l'Album zutique") doit nous évoquer à la fois le verbe "se remembrer" ("se souvenir", en ancien français) et se re-membrer au sens du "membre" masculin : "À remembrer ses ardeurs passées, le vieillard se re-membre" (op. cit. p.117). Il faut reconnaître la même partie de l'anatomie masculine dans le toponyme "Enghien" (ô son bel Enghien / ô son bel engin!) dans cette parodie de François Coppée attribuée à Rimbaud, qui évoque le goût du Prince impérial pour l'érotisme solitaire :

            L'enfant qui ramassa les balles

L'enfant qui ramassa les balles, le Pubère
Où circule le sang de l'exil et d'un Père
Illustre, entend germer sa vie avec l'espoir
De sa figure et de sa stature et veut voir
Des rideaux autres que ceux du Trône et des Crèches.
Aussi son buste exquis n'aspire pas aux brèches
De l'Avenir !
il a laissé l'ancien jouet.
O son doux rêve ô son bel Enghien* ! Son oeil est
Approfondi par quelque immense solitude ;
"Pauvre jeune homme, il a sans doute l'Habitude !"

FRANÇOIS COPPÉE.

* parce que "Enghien chez soi"

     C'est un bon exemple d'à-peu-près. Rimbaud détourne le slogan d'une publicité pour l'eau d'Enghien (Enghien-les-Bains, ville thermale du Val-d'Oise), qui proposait d'avoir chez soi, conditionné en bouteilles ou en bonbonnes, ce médicament miracle contre les maux de gorge. Il donne lui-même, en note, l'explication du jeu de mots. Steve Murphy reproduit l'affiche vantant ce produit dans Rimbaud et la ménagerie impériale (op. cit. figure 28). De même André Guyaux dans Duplicités de Rimbaud (op.cit.), à l'occasion d'un article qui analyse longuement ce poème de l'Album zutique ("H comme habitude"). 

     Toujours dans l'Album zutique, on pourra citer ce quasi distique holorime de Fête Galante, parodie verlainienne due à Rimbaud, où le premier vers prépare et glose d'avance le charmant calembour amené par le vers suivant :

             "Colombina,
              — Que l'on pina ! —"            

     Rimbaud n'est jamais en reste lorsqu'il s'agit de trouver des métaphores pour désigner le sexe de façon cryptée (mais une métaphore hermétique est-elle un "jeu de mot"?). Dans L'Enfant qui ramassait les balles, pour suggérer que le jeune Prince ne pense pas encore aux femmes, Rimbaud écrit qu'il "n'aspire pas aux brèches / De l'Avenir". Inutile, je pense, d'expliquer le sens métaphorique de "brèche" dans ce vers! Dans Un cœur sous une soutane, le pénis est tantôt le "cœur", "l'oiseau", la "lyre" et cent autres petits noms; la "femme" (?) aimée s'appelle "Labinette" (Thimotina de son prénom) : faut-il gloser le sens de cet à-peu-près? Convient-il vraiment à un individu de sexe féminin, se demandent Ascione et Chambon ? Les mêmes Ascione et Chambon proposent de sous-entendre "j'ai d'ces manies" derrière le nom de Gethsémani (lieu de la passion du Christ) utilisé par le jeune séminariste onaniste pour désigner le décor de son calvaire amoureux. Enfin, Marc Ascione se demande sérieusement s'il ne faut pas déceler quatre synonymes phalliques dans le syntagme : "Mon coeur / ne (nœud) / vit (vit) / que (queue) / Thimotina" (op. cit. 1987, p. 209-222).

*****

     Les poèmes "sérieux", satiriques ou lyriques, et les œuvres en prose des années 1873-1875 ne sont pas exempts de ce genre de jeux. 

     La critique rimbaldienne a signalé par exemple cette rime équivoquée dans L'Homme juste : "c’est assez :: cétacé". Ou encore, l'emploi insolite du mot "Eros" au lieu de "héros" pour désigner les chefs versaillais dans Chant de guerre parisien. Ici, l'équivoque s'appuie sur la liaison qui oblige à lire "zéros" à la place de "héros" :

     "Thiers et Picard sont des Eros"

     Tout le monde n'accepte pas, dans la critique rimbaldienne, l'interprétation en forme de calembour qu'a proposée Yves Denis pour la dernière strophe du poème Bonne pensée du matin (op. cit.). Elle est pourtant bien amusante et fort plausible. Ce poème qui se présente benoîtement comme un hymne à la classe ouvrière s'achève par une prière à "Vénus, reine des Bergers" ("Berger" est une marque bien connue d'apéritifs, rappelle Denis); et à cette reine des apéritifs, le poète adresse la supplique suivante :

     "O Reine des Bergers !
Porte aux travailleurs l'eau-de-vie,
Pour que leurs forces soient en paix
En attendant le bain dans la mer, à midi."

Denis propose de lire ce dernier vers : En attendant le bain dans l'amer, à midi (l' "Amer" est un synonyme de "pastis" ou d'"absinthe"; cf. le jadis célèbre "Amer Picon").

     Jean-Luc Steinmetz, dans son article "Rimbaud italique" (op. cit.), relève plusieurs utilisations de cet artifice typographique pour suggérer une lecture à double sens. Dans "Fêtes de la faim", il faut entendre le mot "goût" simultanément dans son sens gustatif et esthétique dans la phrase : "Si j'ai du goût, ce n'est guères / Que pour la terre et les pierres". Dans "L'impossible" (Une saison en enfer), lorsque Rimbaud écrit en italiques "l'homme se joue", sans donner de complément à ce verbe, on entend à la fois qu'il joue son rôle (dans la farce de la vie) mais aussi qu'il se trompe lui-même (il se nourrit d'illusions). Dans Génie (Les Illuminations), Rimbaud a souligné dans le manuscrit (à mettre en italiques, donc) le participe "relevés" dans le verset : "Sa vue, sa vue ! tous les agenouillages anciens et les peines relevés à sa suite". On admet généralement que Rimbaud a voulu jouer sur deux sens différents du verbe "relever" dans le contexte : celui de "redresser", "remettre debout" lorsque le participe qualifie "les agenouillages", celui de "supprimées" lorsqu'il se rapporte à "peines". Dans le dernier alinéa de Matinée d'ivresse, il souligne "Assassins" pour indiquer qu'il y a un autre sens à trouver derrière le sens littéral.

     Il n'est pas exclu que Rimbaud ait exploité, dans le second verset d'Enfance III, ce procédé illustré par Raymond Queneau dans ses Exercices de style sous le nom de "définitionnel". Le principe consiste à remplacer un mot par sa définition dans le dictionnaire : 

     "Au bois il y a un oiseau, son chant vous arrête et vous fait rougir.
      Il y a une horloge qui ne sonne pas [...]"

On reste perplexe devant cette "horloge qui ne sonne pas", au deuxième alinéa du poème : il y a ... un coucou, peut-être !? La critique a risqué cette interprétation facétieuse car les "coucous", dit Monsieur Littré, sont des horloges "qui, au lieu de sonner l'heure, font entendre le cri du coucou." Et on sait que Rimbaud aimait jouer avec les dictionnaires.

*****

     On peut enfin considérer comme une forme de jeu de mots, fréquente chez Rimbaud, la substitution volontaire d'un phonème ou d'un mot à ceux qui seraient attendus.

      Voici trois exemples de paragrammes signalés par Anne-Emmanuelle Berger dans son Banquet de Rimbaud (p.168) :

  • "l'or jeune des coulures" (au lieu de jaune) dans Oraison du soir

  • "la main de la campagne sur mon épaule" (au lieu de la compagne) dans Vies

  • "des brutes sensibles comme des bûchers" (au lieu de bouchers) dans Délires I

(l'auteure appelle cela des "métathèses" mais il me semble que le terme est inexact : on pourrait dire peut-être "métaplasme").

     Rimbaud exploite fréquemment aussi les locutions courantes afin de les détourner par substitution d'un mot (ou d'un groupe de mots). Soit dans un but humoristique (ne serait-ce que par l'effet de reconnaissance, et de surprise amusée que l'astuce provoque chez le lecteur), soit plutôt comme un mécanisme ingénieux de création verbale, la vieille tournure offrant au poète une formule oratoire qui a fait ses preuves (puisqu'elle est passée dans la langue au rang de stéréotype). Quelques exemples de locutions détournées parmi des dizaines :

 

DERRIÈRE ...

ON ENTEND ...

"Ces vieillards ont toujours fait tresse avec leurs sièges" (Les Assis)

faire corps avec

"j'ai reçu au cœur le coup de la grâce" (Mauvais sang)

j'ai reçu le coup de grâce

"je me crois en enfer, donc j'y suis" (Nuit de l'enfer)

Je pense, donc je suis.

"délices de la damnation" (Nuit de l'enfer)

supplices de la damnation

"peste carbonique" (Dimanche)

peste bubonique

"C'est la vraie marche. En avant, route!" (Démocratie)

C'est la vraie route. En avant, marche !

"la route hydraulique motrice" (Mouvement)

roue motrice, roue hydraulique

                   Etc.

     J'emprunte cette idée et une partie de ces exemples à Danièle Bandelier qui les décrit sous le nom de "locutions déviées" (op. cit. p.70-71).

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Bibliographie

Marc Ascione et Jean-Pierre Chambon, "Les zolismes de Rimbaud", Europe, mai-juin 1973.
Marc Ascione,
"Un cœur sous une soutane : naissance d'une vocation", Colloque Arthur Rimbaud : poesia e avventura, Pacini, 1987.
Danièle Bandelier, "L'expression de la douleur dans Une saison en enfer", Dix études sur Une saison en enfer, ouvrage collectif, La Baconnière, 1994, p.67-82.
Christophe Bataillé, "S'époumoner de "chercheuses"" !, Parade sauvage n°19, p.257, décembre 2003.
Anne-Emmanuelle Berger, Le Banquet de Rimbaud, Champ Vallon, 1992.
Yves Denis, "
Le Bain dans la mer à midi", Les Temps modernes, p.2067-2074, mai 1969.
André Guyaux, Duplicités de Rimbaud, Champion, 1991.
Steve Murphy, Rimbaud et la ménagerie impériale, CNRS, Lyon, 1991.
Jean-Luc Steinmetz, "Rimbaud italique", Parade sauvage, Colloque de Charleville, septembre 2004.